Le Canada est connu pour être l’enfant bien élevé de l’Angleterre, contrairement à son frère américain rebelle au sud, mais on ne peut pas en dire autant du whisky canadien. Cet alcool a décidé de rompre avec la tradition et de devenir son propre type de liqueur. La croissance du whisky canadien a été enviable au cours de la dernière décennie, les ventes ayant augmenté de plus d’un tiers selon l’IWSR, la source de données la plus complète, cohérente et fiable au monde pour le marché mondial des boissons alcoolisées.
Qu’est-ce qui rend unique le whisky canadien ?
Bien qu’ils soient connus pour être polis et amicaux, les Canadiens mènent une rébellion avec leur whisky, car les distillateurs au Canada n’ont pas peur de modifier la recette ou de combiner les grains. Une fois que chaque type de grain est soumis au processus de distillation, les mélangeurs peuvent mélanger les types pour créer un whisky canadien mélangé.
Les exposants du whisky canadien se réfèrent à des réglementations flexibles qui n’imposent aucune limite au type de bois utilisé pour vieillir le whisky. Ainsi, les nombreuses possibilités d’expérimentation et d’innovation ont permis l’émergence d’une gamme diversifiée de saveurs.
Leur douceur et leur goût légèrement sucré les rendent également plus attrayants pour les palais plus jeunes que ce qu’ils pourraient considérer comme le profil de saveur plus difficile du scotch. La forte teneur en seigle du whisky canadien sur lestresorsderable.com est également un plus. Les whiskies de seigle sont en vogue aux Etats-Unis, et cette tendance s’accélère dans le nord-ouest de l’Europe.
Quelle céréale est utilisée dans la fabrication du whisky canadien ?
La plupart des whiskies utilisent du seigle, mais cette liqueur de whisky particulière a commencé avec du blé. En effet, les premiers agriculteurs de l’Est du Canada trouvaient le sol et le climat quelque peu difficiles pour faire pousser de nombreuses céréales, mais le seigle rustique pouvait survivre aux hivers rigoureux et s’est ainsi retrouvé dans les distilleries. La découverte de meilleures terres agricoles plus à l’ouest diminua plus tard l’importance du seigle.
Les agriculteurs canadiens, en particulier d’origine écossaise, ne voulaient pas gaspiller le blé, alors ils l’ont transformé en alcool. Au fil des ans, les distillateurs se sont tournés vers d’autres céréales, et aujourd’hui, les pionniers du whisky au Canada ont l’audace d’utiliser une variété de céréales, notamment le seigle, le blé, le maïs et l’orge.
À ce jour, le whisky canadien peut toujours être légalement appelé « whisky de seigle » et est couramment connu sous ces termes même si les distillateurs utilisent probablement plus de maïs que tout autre grain pour le fabriquer.
Whisky canadien : quel en est le goût ?
Léger et lisse sont les qualificatifs utilisés pour décrire le profil de saveur du whisky canadien. Les fabricants de whisky au nord de la frontière américaine vieillissent le whisky dans des fûts usagés pour profiter des saveurs secondaires laissées par une utilisation précédente, qui peuvent ajouter des notes fruitées, florales et épicées à la liqueur. Bien sûr, il existe également des variétés de whisky à l’instar de Whisky prestige aromatisé à déguster, comme la pomme croquante ou le miel.
La légèreté des whiskies canadiens en fait également une option pour le mélange. Cette tendance est de plus en plus visible sur d’autres marchés influents à travers le monde. La croissance du whisky canadien a été enviable au cours de la dernière décennie, les ventes ayant augmenté de plus d’un tiers.
Le résultat est un whisky de caractère généralement léger, mais plein de saveur. Là où le seigle est donné à la tête, cette épice sèche est indubitable, mais des notes de fruits, de caramel et de poivre peuvent également entrer dans le mélange. Moins de seigle signifie souvent du maïs succulent et de la vanille en tête.
L’art et la manière de boire du whisky canadien :
Cette liqueur a pour atout d’être plus facile à boire que ses homologues écossais, irlandais ou américains, car il est plus léger. C’est aussi une bonne liqueur à mélanger dans des cocktails si c’est plus votre style. Il ne suit peut-être pas les règles de la plupart des whiskies que vous connaissez, mais si le whisky canadien était assez bon pour remplacer la variété américaine à l’époque de la prohibition, il suffirait pour une place sur votre étagère.
Pour qu’un produit devienne l’image d’une consommation, il serait nécessaire qu’il s’agisse d’un produit haut de gamme avec un prix suffisamment bas pour être inclusif mais suffisamment élevé pour authentifier un sentiment de qualité. Il devrait avoir une occasion de consommation bien définie et devrait être adapté aux cocktails pour garder sa popularité.
Le rajeunissement du whisky irlandais a démontré ce qu’une marque peut faire pour galvaniser un segment du marché, mais c’est un processus relativement lent. On ne peut s’attendre à ce que la revitalisation du whisky canadien se produise du jour au lendemain, mais les tarifs actuellement en vigueur sur le whisky américain représentent une opportunité considérable pour le whisky canadien de se vendre à un public plus large. Il mérite le détour.